Aussi j’ai attendu ce dimanche soir pour m’exprimer sur le drame survenu sur l’île d’Oléron ce mardi. Les victimes physiques d’abord, mais aussi tous ceux qui l’ont vécu de près ou de loin, et plus globalement tous les habitants de l’île, l’insularité rendant l’attachement au territoire plus fort.
J’ai d’abord une pensée chaleureuse pour les 5 victimes touchées dans leur chair, mais aussi ceux qui ont échappé de peu à cette catastrophe. Ensuite bien sur à tous ceux qui ont été impliqué, les habitants immédiatement sur place qui ont secouru et alerté, puis la chaine de solidarité, d’aide et d’action composée des élus municipaux, de la Police municipale, des Pompiers, de la Gendarmerie, du Samu, de la Police nationale, coordonnés par les services de la Préfecture. Dans l’horreur de la situation chaque maillon de cette chaine a été solide, résistant, efficace.
Loin des débuts de polémiques politiciennes, je remercie le Ministre de l’Intérieur, qui aussitôt prévenu, a décidé de venir sur place et m’a proposé de l’accompagner grâce à la logistique de l’état, ce qui aurait été impossible en période de débat budgétaire, depuis Paris. Il en a fait de même avec le député Pascal Markowsky, d’une autre circonscription de la Charente-Maritime, mais touché par sa proximité avec une victime.
Je sais combien la brutalité de cette journée et de ces évènements a fait basculer la vie de nombreuses personnes, avec aujourd’hui le temps des soins, auquel succédera celui de la reconstruction physique et psychologique, et forcément le parcours judiciaire et un jour le procès.
Il faudra alors être solidaire, les accompagner, les soutenir, les aider loin des caméras, des réseaux sociaux, des propos de tribune… au long court, pendant des mois, des années.
Cette journée a fait la une des médias 24/48 heures, sachons sortir de cette immédiateté, et ne pas oublier ce drame.
Christophe Plassard
